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DIVINE HUMANITE


Je constate souvent à quel point il est difficile de dépasser les blessures, à quel point elles restent là alors qu'on les a regardées dans les yeux.

Peut-être demandent-elles à être regardées et entendues encore, ou d'une autre manière.

On peut passer sa vie à ça.

J'entends aussi que prendre conscience que nous ne sommes pas cet être humain qui souffre, mais que nous sommes Conscience, allège et apaise tout.

Avoir conscience de cette conscience neutre, aucunement touchée ou perturbée par ce que l'être humain vit, permet de prendre du recul, d'honorer le mystère de la vie.

Mais l'humanité en nous ne peut être neutre ou lisse ; les souffrances physiques, morales, psychologiques sont intenses, vivantes, vibrantes.

Parfois, je ressens comme un tiraillement, pire, un ecartelement entre cette vie humaine et cette essence de paix et de neutralité.

Alors, je décide de ne pas choisir, de toute façon je ne le peux pas, les deux aspects sont là.

J'aspire à ce que cette conscience soutienne et enveloppe mon humanité blessée, je n'aspire plus à mettre dans des boîtes les émotions que je ressens. Pour moi, les accueillir signifie les laisser vivre vraiment, aussi intensément que cela le demandera, sans chercher à apaiser, et en ayant conscience que je ne suis pas elles.

Nous sommes l'ombre et la lumière, et au-delà de ça, nous sommes féminin et masculin et au-delà de ça, nous somme le vide et la matière et au-delà de ça.

Je suis de plus en plus aussi d'avis que l'on peut exprimer nos blessures grâce à la créativité et à l'art.

Chantons nos blessures, faisons les danser, peignons les.

Que notre humanité et notre Présence consciente se rencontrent, s'accueillent, se soutiennent, se subliment l'une l'autre.

Unifions les !

De tout mon cœur,

Sabrina

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